Détails pour le Rassemblement National

CE QU'ILS ONT DIT

DANS LE PROGRAMME DES LÉGISLATIVES 2024

Ce qu’il y a dans le programme des législatives 2024 :

  • Exonérer les augmentations de salaire des cotisations patronales pendant trois à cinq ans pour les augmentations de 10% (dans la limite de 3 SMIC)
  • baisse de la TVA de 20 à 5,5% pour l'électricité, le gaz, le fioul et les carburants
  • baisse de la TVA pour les produits de première nécessité “dans un second temps”
  • exonérer d'impôt sur le revenu, dans le cadre du cumul emploi-retraite, les médecins et infirmiers qui reprendraient une activité.
  • Supprimer l’impôt sur les sociétés pour les entrepreneurs de moins de 30 ans pendant les 5 premières années pour éviter leur départ à l’étranger.
  • Supprimer les impôts sur l’héritage direct pour les familles modestes et les classes moyennes.
  • Supprimer l’IFI qui taxe l’enracinement et créer un IFF, impôt sur la fortune financière, pour taxer la spéculation.
  • Instituer une part fiscale complète dès le deuxième enfant.
  • Restaurer la demi-part fiscale en faveur des veuves et veufs.
  • Exonérer d’impôt sur le revenu tous les jeunes actifs jusqu’à 30 ans pour qu’ils restent en France et fondent leur famille chez nous.
  • Poursuivre la baisse des impôts de production (CVAE) pour stimuler les implantations industrielles en France

DANS LE PROGRAMME DES PRÉSIDENTIELLES 2022

DANS LES VOTES ET ACTIONS ANTÉRIEURES

Sur la taxation des surprofits :

  • votes favorables à l'assemblée (23 juillet 2022),
  • votes négatifs au parlement européen (5 octobre 2022)

DANS LES DÉCLARATIONS PUBLIQUES ET AUTRES PROPOSITIONS FAITES

Jean Philippe Tanguy à propos des surprofits des energéticiens en 2022-2023 : “Il faut récupérer l’entièreté de ces 30 milliards” (2 avril 2024)

L'ANALYSE DE NOS SERVICES PUBLICS

Certaines mesures proposées par le RN pourraient poser des problèmes de mise en œuvre,susceptibles de compliquer la vie des contribuables :

  • L'exonération de cotisations patronales sur les hausses de salaire pour les salaires inférieurs à trois SMIC pourrait nécessiter pour une même rémunération totale de différencier les taux de cotisation patronale entre salariés ayant été augmentés et les autres et conduirait à un suivi administratif très lourd.
  • L’exonération d’impôt sur les sociétés pour les entrepreneurs de moins de 30 ans pendant les 5 premières années risque également de créer des incitations au détournement du dispositif en re-créant des entreprises. Ceci pourrait en retour nécessiter des contrôles accrus et des procédures administratives plus lourdes.

A contrario, la poursuite de la baisse de la CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises), si elle conduit à la suppression de cette dernière taxe, pourrait simplifier la gestion fiscale des entreprises.