Détails pour les Républicains
CE QU'ILS ONT DIT
DANS LE PROGRAMME DES LÉGISLATIVES 2024
DANS LE PROGRAMME DES PRÉSIDENTIELLES 2022
- Aux élections présidentielles de 2022, les Républicains proposaient d’indexer les indemnités kilométriques sur le prix des carburants et de supprimer le plafond de 40 km entre le domicile et le travail.
DANS LES VOTES ET ACTIONS ANTÉRIEURES
- Les Républicains, dans leur contre-budget de 2023, souhaite diminuer la TICPE (principale taxe sur le carburant) afin de diminuer de 15 centimes le prix du litre de carburant.
- Eric Ciotti souhaite privatiser la SNCF, ce qui devrait conduire à une augmentation du coût des trajets sur les lignes les moins rentables, sinon à une suppression de celles-ci.
- Les Républicains ont voté pour la baisse de la TVA pour les transports en commun terrestre (https://datan.fr/votes/legislature-15/vote_3603).
DANS LES DÉCLARATIONS PUBLIQUES ET AUTRES PROPOSITIONS FAITES
L'ANALYSE DE NOS SERVICES PUBLICS
LR défend l’augmentation de l’indemnité kilométrique, qui permet de déduire les frais de déplacement automobile de ses impôts sur le revenu concernant les trajets professionnels.
Aux élections présidentielles de 2022, les Républicains proposaient d’indexer les indemnités kilométriques sur le prix des carburants et de supprimer le plafond actuel de 40 km entre le domicile et le travail.
Cependant, cette mesure n’apporterait de compensation financière qu’aux personnes qui paient effectivement l’impôt sur le revenu. Or seuls les 45% des français les plus aisés payent l’impôt sur le revenu. Par ailleurs, les personnes qui parcourent le plus de km sont celles gagnant plus de 2500€ par mois.
La partie des ménages qui en a le plus besoin serait donc en principe exclue de cette proposition de LR.
LR prône la “liberté” technologique et “liberté” des modes de financement par le marché du transport. Ils ne se prononcent pas sur les disparités territoriales, et considèrent que c’est aux Régions, avec de nouveaux modes de financement, de prendre en charge l’offre ferroviaire. Ils considèrent que l’ouverture à la concurrence va faire baisser les prix sur le “service libre” tout comme le service conventionné (TER, transilien, Intercité).
En revanche, ils souhaitent l’intervention de l’Etat pour le financement des infrastructures.
Le programme ne comporte aucune proposition concernant le coût des transports en commun pour l’usager.